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Cameroun : Code électoral, Le Manidem traine le Sous-préfet de Douala 1er en justice

D 12 mai 2012     H 05:47     A     C 0 messages


La plainte du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem) a été déposée ce mercredi 2 mai 2012 au Tribunal de Première Instance (Tpi) de Bonanjo, contre Jean-Marc Ekoa Mbarga, sous-préfet de Douala 1er. L’autorité administrative est accusée par le parti politique d’"Abus de Pouvoir". Jean Marc Ekoa Mbarga a, selon les cadres de ce parti "outrepasser ses droits en opposant un refus à la déclaration de manifestation du vendredi 27 avril 2012". Anicet Ekane et les siens accusent le sous-préfet de favoritisme, car en refusant leur manifestation, il accorde des autorisations au RDPC, parti au pouvoir, pour des manifestation à objet politique. Avec ou sans autorisation, Anicet Ekane confirme la tenue d’une autre manifestation à Douala, vendredi prochain, 4 mai, dans le but de sensibiliser les camerounais sur le nouveau code électoral.

La déclaration de manifestation du Manidem avait été adressée au sous-préfet de Douala 1er le 19 avril dernier. Dans la correspondance, Abanda Kpama, prédident du Manidem parlait d’"une manifestation pacifique regroupant les journalistes et les membres de la société civile pour échanger avec la direction du Manidem sur le code électoral adopté par l’Assemblée nationale". Un objet jugé spécieux par le Sous-préfet de Douala 1er qui, à travers une missive datée du 25 avril interdisait ladite manifestation. Le chef de terre disait éviter des atteintes à l’ordre public. Cette interdiction a été bravée par le Manidem qui a organisé ce 27 avril une discussion avec les jeunes à la permanence du parti, échanges visant à amener leurs interlocuteurs à rejeter le nouveau code électoral récemment adopté au parlement. Ils ont été suivis par un important dispositif des forces de l’ordre qui ont découragé certains sympathisans à rejoindre le mouvement.

Le Manidem avait associé à cette manifestation d’autres partis politiques issus du "Groupe des 7". Le Manidem qui s’était déjà vue refuser une autre autorisation le 17 avril dernier pour la même cause, entend se déployer désormais tous les vendredis, "jusqu’à ce que le chef de l’Etat revienne sur sa décision", martellent ses responsables.

Source : http://www.news.mboa.info