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Cameroun : Législatives : Le Manidem contre le néocolonianisme dans le Moungo-Sud

D 2 octobre 2013     H 05:33     A Didier Ndengue     C 0 messages


Les candidats de ce parti s’insurgent contre les pratiques imposées aux populations et dévoilent leur plan d’action pour la localité.

Les populations du Moungo-Sud sont spoliées. Ce constat est de Bedimo Kouo, tête de liste suppléant dans le Moungo-Sud. Le candidat du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) apprend que

« le Moungo-Sud est une zone essentiellement agricole… Nous voyons comment les populations du Moungo sont spoliées, comment les grandes compagnies néocoloniales agricoles exploitent les terres et les populations de cette région pour leurs propres intérêts »,

s’indigne le militant du Manidem.

Son parti promet de contribuer efficacement à l’éradication des maux qui minent les populations de cette circonscription. Les candidats du Manidem projettent de

« se battre aux côtés de ces populations méprisées pour qu’elles entrent en possession de leurs droits fonciers, tout en bénéficiant des conditions de travail humaines ».

Bedimo Kouo apprend dans le même élan que les activistes du Moungo-Sud évoluent dans des conditions d’exploitation sans aucune garantie sécuritaire.

« Vous allez remarquer que nous sommes présents chaque fois que les intérêts des masses sont en jeu. Je vais vous citer les émeutes de Bépanda, le problème d’AES-Sonel, le problème de la hausse du carburant, les émeutes de la faim, etc. ».

En d’autres termes, cette formation que dirige Abanda Kpama ne vit que pour les intérêts du peuple.

Offres politiques

Le Manidem s’aligne aux côtés des couches lésées avec son programme. Celui-ci consiste à lutter contre la bourgeoisie, qui opprime les autres classes. Il lutte également contre le néocolonialisme et l’imposture des classes dominantes. « C’est ce programme que nous portons simplement dans la campagne que nous faisons pour les élections. Si nous sommes élus, c’est ce programme que nous voulons appliquer tout simplement. Nous ne réinventons rien, nous avons un programme que nous suivons », soutient le Manidem.

« Quand on est membre d’une formation politique d’un pays, on aspire à changer la donne actuelle. Même tout camerounais, tout habitant a le devoir et l’obligation d’améliorer la qualité de vie dans cette cité là. En parlant de moi, je suis candidate aux législatives dans le Moungo-Sud parce que je veux être sa voix »,

lance Ekane Mariane, tête de liste aux élections législatives dans le Moungo-Sud. Et d’ajouter :

« mes concurrents du RDPC ont mis dans l’idée des gens que les allogènes, je ne sais pas de quoi ils parlent, n’ont pas droit de cité dans le Moungo-Sud. Moi, je dis ceci : le Moungo-Sud ne se fera pas sans les Bamiléké, sans les Pongo, sans les Bassa, sans les Bamoun, sans les anglophones ; parce que le Cameroun est un pays uni et indivisible »,

conclut Ekane Mariane.

Source : http://integrationafrica.org