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La classe paysanne congolaise regroupée au sein de la confédération COPACO s’oppose à l’expropriation des terres en RDC

D 27 mai 2012     H 05:48     A     C 0 messages


Le Secrétaire général de la Confédération paysanne du Congo (COPACO) a exprimé l’inquiétude de ses membres, les paysans congolais, devant la vague qui se constate de vente à outrance des terres qui traduit, selon cette association, une mauvaise gestion des espaces que l’on veut faire croire abandonnés.

La Confédération paysanne du Congo, Principal Regroupement de Paysans, COPACO-PRP en sigle, dirigée par le Pasteur Buka Mupungu Nathanëel dit halte à l’accaparement de terres en RD Congo. Nos terres ne sont pas sous exploitées. Mais elles sont et seront gérées jusqu’à des générations futures. La vente à outrance de nos terres inquiète aujourd’hui, les paysans congolais réunis au sein de la Copaco. Cette population abandonnée à son triste sort assiste impuissamment à la confiscation de nos terres léguées par nos ancêtres.

Cette mauvaise gestion des terres avait occasionné plusieurs morts parmi les paysans de l’Etat de Para au Brésil, un certain 17 avril. Revendiquant la même pratique que la Copaco dénonce. C’est inacceptable qu’on puisse chasser les natifs de leurs terres, afin de les confier aux néo-colonialistes pour la culture de l’agro-carburant, au détriment de l’agriculture familiale que nous a laissée les Belges, laquelle pour le pays était une richesse non négligeable.

La Copaco attire l’attention des élus que leurs électeurs potentiels qui sont les paysans ne leur demandent que la défense de leurs terres confisquées par les multinationaux sachant qu’en faisant cela, les néo-colonialistes en connivence avec les ennemis du pays, veulent faire des paysans leur main d’oeuvre ouvrière.

Au gouvernement, ces multinationaux ont lancé la souveraineté alimentaire que veut mettre en application le Président de la République qui a dit, dans son discours d’investiture, demandant aux congolais à consommer local. Avec cette politique, il n’y a que les paysans qui doivent aider le Chef de l’Etat à pouvoir réussir le pari en ce qui concerne la souveraineté alimentaire. C’est pourquoi le gouvernement doit avoir une bonne politique de la gestion des terres afin de donner la possibilité aux paysans de vous accompagner dans votre action laquelle consiste à relever le défi du social. Vive les paysans, Vive la souveraineté alimentaire ! Vive le Congo Démocratique !

Source : http://www.digitalcongo.net