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Djibouti : Empoisonnement de Mohamed Ahmed Jabha, détenu depuis 2010 sans jugement

D 31 mars 2017     H 05:40     A FRUD     C 0 messages


Les années se succèdent et se ressemblent en République de Djibouti. Depuis août 1977, (à peine un mois après l’accession du pays à l’indépendance) la répression est devenue l’arme privilégiée pour gouverner ce pays.

Arrestations arbitraires, tortures, exécutions extrajudiciaires des civils, des prisonniers de guerre, massacres des civils, viols des femmes ont été mis en œuvre, à la manœuvre une personnalité s’est distinguée, d’une manière continue de 1977 à 2017, il s’agit de l’actuel chef de l’Etat, Ismail Omar Guelleh, qui a officié d’abord comme chef de la sécurité.

Le Front pour la Restauration de l’Unité et la Démocratie, qui est un continuum historique de toutes les luttes pour l’indépendance, pour les libertés et la démocratie, ne pourra jamais se résigner à l’injustice, à la barbarie, aux innommables atrocités, chevillées au corps d’Ismail Omar Guelleh

C’est la raison pour laquelle, le FRUD estime qu’il n’y a pas une fatalité à la perpétuation de ces crimes, à la pérennité de ce régime.
C’est pourquoi il est de salubrité publique de condamner le sort réservé à Mohamed Ahmed dit Jabha, le plus ancien prisonnier politique de Djibouti.
 • Le FRUD condamne l’empoisonnement de Mohamed Ahmed dit Jabha par l’Etat Djiboutien, qui est aujourd’hui en danger de mort ;
 • Le FRUD condamne le maintien en détention de Mohamed Jabha, depuis mai 2010, en dépit de la décision de la cour d’appel qui a ordonné sa libération en octobre 2016
 • Le FRUD dénonce les tortures infligées à Jabha durant toutes ces années et le refus des soins

Le FRUD tient pour principal responsable des tortures infligées à Mohamed Ahmed dit Jabha, et de son empoisonnement, le chef de l’Etat de Djibouti, Ismail Omar Guelleh

Le FRUD dénonce cette violation des conventions de Genève de 1949
L’article 3 commun aux quatre conventions de Genève de 1949 qui couvre les situations de conflits armés internes, exige que toutes les personnes se trouvant aux mains de l’ennemi soient traitées avec humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable. Il interdit le meurtre, les mutilations, la torture, les traitements cruels, humiliants et dégradants, les prises d’otages et les procès inéquitables. Il permet au CICR d’offrir ses services aux parties au conflit.

Le pouvoir de Djibouti a refusé à maintes reprises que le CICR intervienne dans le cas de Mohamed Ahmed dit Jabha
Le chef de l’Etat portera l’entière responsabilité des conséquences qui découleront de l’empoisonnement de Mohamed Ahmed Jabha

Mohamed Kadamy Président du FRUD