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Eléments sur le crise djiboutienne

D 8 avril 2013     H 05:21     A Roger Picon     C 0 messages


La crise que vivent et subissent actuellement les populations djiboutiennes est le cas « quasi exceptionnel » de faillite, tant politique que sociale, d’un pouvoir autoproclamé arrivé en dernière limite de vie et qui en est réduit aux pires extrémités pour tenter de se sortir du « guêpier » dans lequel il s’est mis.

Bien plus grave que cela n’y parait, pour plus de 90 % des populations c’est l’effondrement du mythe démocratique et du respect des Droits humains censés être apportés et consolidés par l’Occident.
Preuves en mains, on n’aura de cesse d’affirmer à justes raisons que les dernières mascarades d’élections législatives sont une vaste imposture politique sans véritable repère quant à la suite institutionnelle…

La corruption à grande échelle dont bénéficient quelques escrocs et charlatans et la grande précarité tant économique que sociale de la population ont fragilisé depuis bien des années la gouvernance du pays pour l’amener au bord du gouffre.
Alors que, parfaitement conscients de leur incapacité à résoudre ce grave problème, les pays occidentaux, pour des raisons stratégiques et géopolitiques d’importances mais aussi de par la menace d’embrasement qui pèse sur toute la sous-région, mettent la « main à la poche » et couvrent de leurs « bienfaits » le Palais d’Haramous jouant ainsi en permanence le rôle d’Ambulancier de service avec un masque sur les yeux…tout en désertant les « saines valeurs » et leurs amitiés d’antan.

Certains experts estiment que Djibouti a un système bien trop copié/collé sur le modèle post colonial, une reproduction transposée et parodiée qui a donné lieu à « une démocratie locale en trompe l’œil »
Disons plutôt, qui a donné naissance à une tyrannie bien particulière derrière laquelle se cache une « fausse bourgeoisie locale », assurément bien plus mafieuse que « bourgeoise », qui assiste socialement des populations marginalisées et étrangères qu’elle a importé pour faire de « l’occupation de terrain » et en chasser les autochtones..., mais aussi pour la protéger et en faire ses bras armés comme les exécutants des basses œuvres derrière lesquels elle se cache.