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Les "Chinois" de DjibTélécom ont encore frappé durement les démocrates djiboutiens qui luttent pour la liberté.

D 18 décembre 2011     H 04:26     A     C 0 messages


Selon une information reçue ce matin, le compte Youtube de LTL a été piraté cette nuit et fermé par des hommes de mains obéissant au dictateur. On peut soupçonner en priorité ceux que l’on appelle les "Chinois" de Djibtélécom, qui sont des informaticiens venus de Chine, exportant leur savoir-faire national en matière de censure, de piratage de sites et de diffusion de fausses informations, y compris des provocations savamment orchestrées.

L’image du gouvernement chinois et en particulier sa présence à Djibouti ne ressortira pas grandie. Le peuple djiboutien qui aspire au rétablissement de la démocratie et de la justice, ne saluera pas ce pays qui soutient les dictatures et qui cherche à priver les opposants légitimes de leur seul moyen d’expression.

Pour le moment, la vidéo que nous avions reprise sur notre site n’est plus accessible. Un étudiant contraint de conserver l’anonymat dressait avec des mots poignants, un bilan alarmant de la situation dans les écoles, dans les universités et plus généralement dans le pays

Il confirmait la distribution d’armes et d’argent dans certains quartiers ciblés, avec le concours d’agents kenyans et éthiopiens. Cela fait craindre une tueurie généralisée en ville. Avec tous nos partenaires, nous préparons des alertes dans ce sens et nous mettrons les forces armées étrangères, pré-positionnées dans le pays, face à leurs responsabilité et à leur obligation de protéger les populations civiles sans défense.

En totale coopération avec LTL, nous allons mettre en place des solutions alternatives. Il faut que les sbires de Guelleh et leurs associés chinois sachent qu’ils peuvent retarder la diffusion des informations en pratiquant la censure et en utilisant des manoeuvres pénalement répréhensibles pour fermer des comptes qui ne leur appartiennent pas, mais qu’ils ne font "au mieux" que de retarder de quelques heures à peine cette diffusion, car Internet n’appartient pas à Guelleh ...

Et au final, ils atteindront un objectif inverse. Les populations opprimées de Djibouti et les membres de la diaspora sont d’autant plus avides de découvrir des informations ce que ce régime discrédité cherche à leur cacher, dans une ultime manoeuvre désespérée. Ca sent la fin !

Source : http://la.tribune.libre.de.djibouti.over-blog.com