ESCALADE DU POUVOIR DE YAYI DANS LA PERSECUTION CONTRE LES RESPONSABLES DU COMITE DE DEVELOPPEMENT DE NATITINGOU.

On l’a appris ce matin, KASSA MAMPO , Président du Comité de Développement de Natitingou (CDN), SABI YERIMA Ignace, son fils SABI YERIMA Philibert et FARADITO Paul sont déportés à la prison civile de Missérété.

Au lieu de libérer purement et simplement ces honnêtes personnes qui réclament la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des fonds alloués à l’occasion du 1er Août 2011 pour l’embellissement de la ville de Natitingou, le pouvoir de YAYI Boni ne trouve mieux à faire :

1. que de tenter de les assassiner en complicité avec le Préfet N’DAH SEKOU Gervais, le commissaire de Natitingou et Cie, puis, lorsqu’ils ont échoué mais en assassinant quand même le jeune FAWAZ,

2. de leur faire subir des tracasseries judiciaires avec l’assentiment du juge d’instruction Eric AHEHEHINNOU.

Et comme la pression populaire ne faiblit pas dans la mesure où les populations de Natitingou et de l’Atacora en général n’acceptent pas les forfaits contre ceux qui ont le souci du développement de leur ville, le pouvoir au lieu de reconnaître son échec dans la manipulation des faits verse dans l’escalade de la persécution.

Que diront le juge d’instruction et ses manipulateurs pour justifier la déportation des responsables du CDN à Akpro-Missérété ? L’instruction est-elle maintenant terminée dans le fameux dossier FAWAZ dont les assassins sont libres ? Alors, inculpe-ton donc KASSA MAMPO et ses compagnons ? De quoi alors ? Et qu’est-ce qui justifie leur déportation à Missérété après leur détention pendant plusieurs semaines sans contact à Natitingou ?

Les choses paraissent très claires, sous YAYI Boni, on vole les deniers publics et le vol s’amplifie de façon endémique (Cen-SAD, ICC-Services, Siège de l’Assemblée, Turbines à gaz, etc) pendant qu’on crie lutte contre la corruption, on trafique les concours, on manipule la justice, on fait disparaître ou on assassine (Sévérin COOVI, Pierre Urbain DANGNIVO…) ceux dont les faits et gestes dénoncent et condamnent l’impunité des crimes politiques et économiques

PLUS QUE JAMAIS L’ODHP EXIGE :
–  LA LIBERATION IMMEDIATE ET SANS CONDITION DE KASSA MAMPO, des SABI YERIMA, de FARADITO et
–  LE JUGEMENT DU PREFET N’DAH, du COMMISSAIRE YERIMA KOTO , ASSASSINS DE FAWAZ.

HALTE A LA TYRANNIE !

Cotonou, le 12 février 2013

Le BEN/ODHP