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Burkina Faso : Chaude journée à Ouagadougou

Témoignage

D 16 mars 2011     H 16:20     A Amidou Kabré     C 0 messages


Vendredi 11 mars 2011 : la rue a encore pris du terrain au Burkina Faso. Comme un seul homme, l’université de Ouagadougou a décidé de mettre fin aux 24 ans de crimes de sang depuis l’assassinat de Thomas Sankara. C’est en tout cas le concentré des messages que les milliers d’étudiants ont brandi sur des pancartes ce vendredi matin. Une marche pacifique de l’Association nationale des étudiants burkinabé (ANEB/Ouaga) qui était bien colorée de slogans révolutionnaires.

Mais comme il fallait s’y attendre, militaires, gendarmes et policiers étaientt au rendez-vous de la répréssion. Les gaz lacrymogènes ont tonné pour disperser les manifestants avant leur destination finale : la directionale de la police où ils devraient remettre un message aux autorités. Sans établir le bras de fer, les étudiants ont replié en brûlant des pneux sur leur passage. Selon nos dernières informations, les étudiants vont se réorganiser pour ressortir les tout prochains jours. En attend, il y a eu des blessés dont on ignore le nombre pour le moment le nombre.

A ce jour, il faut rappeler que le gouvernement a fermé tous les d’étblissements d’enseignement jusqu’à nouvel ordre. La ville de Ouagadougou est siégée par des militaires, gendarmes, militaires armés et mêmes des douaniers qui eux, sont attroupés devant leur direction générale. Nous venons d’apprendre de sources sûres qu’un militant de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Samdpawendé Ouédraogo a été interpellé par la gendarmerire à Kaya ce soir même. Les raisons ne sont pas encore connues puisque l’intéressé serait en ce moment en train de subir un interrogatoire.

Amidou Kabré

Plusieurs interpellations ont eu lieu en fin d’après midi dans différentes villes du pays dont celle de Ouedrago Samdpawendé, militant de l’UNIR PS de Kaya, pour interrogatoire. Ce dernier a été relaché vers 22heures.