Vous êtes ici : Accueil » Afrique de l’Ouest » Burkina Faso » Grande soirée publique « Justice pour Thomas Sankara » solidarité avec le (...)

Grande soirée publique « Justice pour Thomas Sankara » solidarité avec le peuple burkinabè

D 1er juillet 2011     H 13:00     A     C 0 messages


Vendredi 1er juillet 2011, 18h30 Espace Jean Dame. 17, rue Léopold Bellan, 2e, M° Sentier, E. Marcel, Réaumur Sébastopol

Le programme

Prendront la parole :

 Sams’K Le Jah, musicien et journaliste, considéré comme un des portes paroles de la jeunesse engagée du Burkina (voir la présentation de son album en hommage à Sankara à l’adresse http://thomassankara.net/spip.php?article292).
 Maitre Benewendé Sankara, chef de file de l’opposition, président de l’UNIR / PS (Union pour la Renaissance, Parti Sankariste).
 Issa Sory président de l’AEBF (association des étudiants burkinabè en France).
 Germaine Pitroipa, ancienne haut commissaire pendant la révolution, qui évoquera la figure de Thomas Sankara
 Fabrice Tarrit vice-président de SURVIE
 Sophie Perchelet du CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde)
 Bruno Jaffré du site thomassankara.net, animateur de la campagne « Justice pour Sankara Justice pour l’Afrique »
 Jacques Fath (responsable des relations internationales au PCF)
 Un ou deux députés parlementaires français ayant signé la demande d’’enquête parlementaire (à confirmer).
 Patrick Farbiaz pour EELV (Europe Ecologie les Verts).
 Moulaye pour le NPA.
 Olivier Blamangin responsable Afrique de la CGT pour soutenir la lutte du mouvement social au Burkina Faso.
 Alain Baron de Solidaires

De nombreux artistes burkinabés présents en France assureront une partie artistique

 Serge Aimé Coulibaly (chorégraphe) voir à l’adresse la présentation d’un de ces spectacles consacrés aux leaders africains http://thomassankara.net/spip.php?article594 et une interview à http://thomassankara.net/spip.php?article620
 Carlos Ouedraogo homme de théatre conteur voir à l’adresse http://thomassankara.net/spip.php?article567 la présentation de son spectacle « Thomas Sankara la lutte en marche » et une interview à l’adresse http://thomassankara.net/spip.php?article611.
 Abdoulaye Traore musicien, voir une page de présentation à l’adresse http://www.myspace.com/traorabdoulayedebademba
 Paco Koné musicien, voir la présentation à l’adresse http://thomassankara.net/spip.php?article777
 Désiré Sankara musicien voir une page de présentation à l’adresse http://www.myspace.com/desiresankara

Projection de photos et de vidéos des luttes au Burkina Faso.

Une page facebook Evènement a été créée
pour cette soirée à l’adresse https://www.facebook.com/pages/Justice-pour-Thomas-Sankara-justice-pour-lAfrique/104492789586755?sk=events

L’appel à la soirée

Douze députés du Burkina Faso ont écrit en avril 2011 aux parlementaires français pour demander l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara évoquant la « coopération entre les deux pays »et « les valeurs démocratiques de la France » (en ligne à l’adresse http://www.thomassankara.net/spip.php?article1079) .

Thomas, Sankara, représente de plus en plus une référence, comme leader intègre, déterminé, créatif et courageux, précurseur de la lutte pour la défense de l’environnement et d’un nouveau modèle de développement. Sankara a été assassiné parce qu’il dénonçait la dette odieuse et le diktat des puissances occidentales, mais aussi parce qu’il engageait une politique décidée dans son pays, orientée vers les besoins de son pays, pour la satisfaction des populations de son pays, tout en œuvrant pour le panafricanisme.

Depuis octobre 1997, soit depuis plus de 13 ans, des procédures judiciaires ont été lancées au Burkina Faso pour que soit élucidé l’assassinat de Thomas Sankara, sans qu’aucune n’aboutisse. Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU a été saisi, pour finalement se satisfaire de mesures dilatoires qui n’ont pas fait avancer la vérité. Depuis de nombreuses années, des documentaires, des émissions radios, des articles de presse et des témoignages évoquent la responsabilité de la France dans cet assassinat. En décembre un collectif d’associations a donc lancé une nouvelle campagne intitulée « Justice pour Thomas Sankara, Justice pour l’Afrique », appuyée par un appel (en ligne àhttp://www.thomassankara.net/spip.php?article866) qui réclame notamment l’ouverture des archives de plusieurs pays dont la France. Cet appel a été signé par 6600 personnes et a déjà reçu le soutien de nombreuses personnalités, de partis et d’associations de différents pays.

Une demande d’information parlementaire va être déposée au parlement français : Les autorités françaises doivent révéler ce qu’elles savent sur cet assassinat pour qu’enfin la vérité soit connue.

Au Burkina Faso, depuis de nombreuses années, la population se mobilise pour la justice et la liberté. Cette année ce combat a connu une nouvelle ampleur, après la mort de plusieurs collégiens. Les dizaines de manifestations intervenues depuis fin février prouvent à nouveau, si besoin était, qu’on ne saurait bâtir un système démocratique sur une base d’impunité : la démocratie a besoin que toute la vérité soit faite sur cet assassinat, au Burkina Faso comme en France.

Pour soutenir la demande d’ouverture d’une information parlementaire, et exprimer notre solidarité avec la lutte du peuple burkinabè, nous vous appelons à venir à la Grande soirée publique

Vérité et justice pour Thomas Sankara

Solidarité avec le peuple burkinabè

Signataires : Survie, CADTM, PCF, (EELV) Europe Ecologie les Verts, Afriques en lutte (NPA), Les Alternatifs, Sortir du colonialisme, AEBF (Association des Etudiants Burkinabè en France), AFASPA (Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique...