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Burkina Faso : un rassemblement pour réclamer la libération de Maître Guy Hervé Kam interdit

D 22 avril 2024     H 05:30     A RFI     C 0 messages


Au Burkina Faso, le mouvement Sens prévoyait de se rassembler, vendredi 12 avril, devant la direction de la sûreté nationale pour réclamer la libération du coordinateur national du mouvement, Maître Guy Hervé Kam, une des grandes figures de la société civile burkinabé, « enlevé » en janvier à l’aéroport de Ouagadougou. La manifestation a finalement été annulée faute d’autorisation.

Pour interdire le rassemblement, les autorités se sont appuyées sur la suspension des activités politiques et le site choisi pour le rassemblement. Le mouvement SENS se dit étonné « par la légèreté des arguments avancés ».

Yoporeka Somet, secrétaire national chargé du panafricanisme, des relations extérieures et de la diaspora du mouvement Sens, répond au micro de Ilham Ech Cheblaouy, de la rédaction Afrique.

« Nous avons obtempéré, nous avons tenu compte de cette interdiction et nous avons renoncé à l’organisation de ce sit in. Nous sommes dans la légalité et nous n’en sortirons pas... mais nous continuons de réclamer la libération de maitre Guy Hervé Kam, comme le tribunal administratif de Ouagadougou l’avait ordonné le mois dernier, et de toutes les autres personnes qui sont détenues, c’est tout ! Je pense que c’est une revendication qui n’est même pas une revendication politique : la justice a déjà dit qu’il était innocent, donc il faut le libérer. Nous allons continuer le combat pour le respect de la justice, pour le respect du droit et pour le respect des libertés individuelles et collectives, c’est la raison d’être de notre mouvement aussi. »

Le 7 mars dernier, la justice a ordonné la mise en liberté immédiate de l’avocat Guy-Hervé Kam. L’avocat et homme politique, co-fondateur du Balai citoyen a été interpellé le 24 janvier dernier à l’aéroport de Ouagadougou. Il est poursuivi dans une affaire « d’atteinte à la sûreté de l’État », pour avoir essayé de mobiliser les étudiants et les chefs coutumiers.

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