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République Sahraouie : Journée sanglante à Laâyoune

D 23 octobre 2013     H 12:47     A     C 0 messages


Rapport sur la journée sanglante que la ville de Laâyoune / Sahara Occidental a vécu lors de la visite de l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU Mr Christopher Ross le 19 Octobre 2013 au territoire occupée du Sahara Occidental :

Ce mini rapport montre les diverse violations commises contre les manifestants sahraouis au cours des manifestations dans les différents quartiers et les rues de la ville de Laâyoune à l’occasion de la troisième visite de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies Mr. Christopher Ross au territoires occupés du Sahara occidental.

Comme nous signalons que le Comité pour la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental a rencontré Mr Ross où il l’a informé sur les nouvelles de la situation dégradante des droits de l’homme dans les territoire occupés du Sahara Occidental.

Premièrement : Les faits :

En parallèle avec la visite de M. "Christopher Ross " au le territoire du Sahara Occidental (Partie sous contrôle marocain, la ville de Laâyoune a su des manifestations dont lesquelles les Sahraouis réclamaient le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental le 19 Octobre / Octobre heure (17h00 GMT).

Les autorités marocaines et malgré le blocus imposé dans et autour de la ville depuis longtemps, et surtout depuis une semaine avant la visite de Mr Ross, sont intervenus violemment pour disperser les manifestants en utilisant toute leurs différentes y compris :

1 .GIR : Groupe d’intervention rapide.

2. Forces auxiliaires.

3 .La police en tenus civil et militaire.

4. L’armée.

5. La gendarmerie royale et celle du guerre.

Tous ces services de sécurité ont pris part à la répression de ces manifestations pacifiques dont laquelle les drapeaux du Front Polisario ont été soulevés et en répétant des slogans réclamant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, le fait qui a laissé des dizaines de victimes Sahraouis avec des blessures de gravité variable causer par l’utilisation des moyens répressif suivants par les services de sécurité marocaines :

1. Le lancement des pierres contre les manifestants pacifiques Sahraouis.

2. Le gaz lacrymogène.

3. L’utilisation des lanceurs de l’eau chaude.

4. Les bâtons et les matraques.

5. La poursuite avec des voitures de la police.

6. Les coups de pied, les gifles et les coups.

7. Les agressions verbales et les différentes insultes y compris celles du racisme.

Environ 19H30 GMT les autorités marocaines ont coupés l’alimentation électrique sur le quartier Maâtallah et les ruelles avoisinantes afin de paralyser les manifestations, où ces autorités ont lancés une violente attaque contre les domiciles des Sahraouis dans ce quartier.

Deuxièmement : Les victimes :

Les autorités marocaines sont intervenues à 17h30 GMT en usant une force excessive et sans avertissement et en utilisant des divers moyens répressifs, ce qui a entraîné la blessure de dizaines de manifestants, et voilà une liste préliminaire des victimes :

• Le défenseur sahraoui des droits de l’homme Sidi Mohammed Daddach, Président du CODAPSO, blessure au niveau de la tête et le dos.

• Le défenseur sahraoui des droits de l’homme Hassana Dwihi membre de l’ ASVDH, blessures au niveau des du visage.

• Le défenseur sahraoui des droits de l’homme Ibrahim Dahan Président de l’ ASVDH blessé au dos, la tête et la bouche.

• La défenseuse sahraouie des droits de l’homme vice-président de l’ASVDH.

• Le militant des droits humains Bachri ben taleb président de l’association pour la protection du patrimoine Sahraoui.

• Le militant sahraoui Mohammed Hamiya, blessé au niveau du dos.

• La militante des droits de l’homme Maryame Bourhimi.

• La militante des droits de l’homme lala khaydouma joumani.

• La militante des droits de l’homme Mbarka Aâlina Baâli.

• La militante des droits de l’homme Mina Baâli.

• La militante Laila lili.

• L’ex prisonnier politique membre du groupe Gdeim Izik Taki Machdoufi.

• La militante Fatimato Dahwar.

• Le membre CSPRON Lahcen Dalil.

• La militante des droits de l’homme membre CODAPSO Najat Khnaybila.

• Le militant des droits de l’homme membre CODAPSO Abdelaziz Byay.

• Le militant des droits de l’homme Wana baida.

• La militante des droits de l’homme Salha Botenguiza.

• La militante des droits de l’homme Afaf Husseini .

• La citoyenne Sahraouie Yaya Soukayna.

•La citoyenne Sahraouie Mahfoda Lafkir •

•La citoyenne Sahraouie Mnayna Laârossi.

•La citoyenne Sahraouie Salam Nomriya.

•Le citoyen Sahraoui Hamoudi Lili.

•La citoyenne Sahraouie Yehdiha Lbalal.

•La citoyenne Sahraouie Hdaydhom Zriguinat.

•La citoyenne Sahraouie Nguiya Radi.

•Le citoyen Sahraoui Rgaybano Lehwayj.

•Le citoyen Sahraoui Lmahjob bah.

•La citoyenne Sahraouie Kawthat Hiji.

•Le citoyen Sahraoui Embarak Hiji.

•Le citoyen Sahraoui Brahim Laâroussi, blessure au niveau de la poitrine, (il souffre d’une insuffisance cardiaque).

•La citoyenne Sahraouie Salma Limam, blessures au niveau du dos et des cuisses.

•Le citoyen Sahraoui Ali Limam, blessure au niveau des bras.

•La citoyenne Sahraouie Hadhom Ferrik, blessée au niveau de la jambe et au dos.

•La citoyenne Sahraouie Aminatou Hassan Rgaybi, blessée au niveau du dos.

•Le citoyen Sahraoui Mohammadi Dida.

•La citoyenne Sahraouie Hadhom Lemjayed.

•La citoyenne Sahraouie Sbaâi Sanaâ.

• Le citoyen Sahraoui Ali Dwayhi.

• Le citoyen Sahraoui Slayman Brayh.

•La citoyenne Sahraouie Hayat Ferrik.

• L’ex prisonnier politique Mohammed Bayza.

• Le citoyen Sahraoui Badr Hababa.

• Le citoyen Sahraoui Ayachi Mohamed Fadel.

• Le citoyen Sahraoui Zegman Mohammed.

• Le citoyen Sahraoui Ali Saâdoni.

• Le citoyen Sahraoui Chikhi Bamba.

• Le citoyen Sahraoui Babozayd Lebayhi.

• Le citoyen Sahraoui Mohammed Salem Hmaydat.

• Le citoyen Sahraoui Mima Lehbib.

• Le citoyen Sahraoui Houssein Mohammed.

• La citoyenne Sahraouie Sika Mahjoba.

• Le citoyen Sahraoui Mohammed Salem N’Dour.

• Le citoyen Sahraoui Lahabib Salhi.

• Le citoyen Sahraoui Malâaynin Abdati.

• La citoyenne Sahraouie Fatima Chwayâar.

• Le citoyen Sahraoui Aturad Noumrya.

A noter que la majorité de ces cas ont été agressés physiquement et verbalement, et qu’une minorité d’eux ont été hospitalisés dans l’hôpital Hassan II situé dans l’avenue de Smara et celui de Hassan bin al- Mahdi, mais la plupart des victimes n’ont pas reçu les soins nécessaires en raison de leur participation dans les manifestations réclamantes le droit à l’autodétermination par crainte de la poursuite de la police marocaine en face de la militarisation des hôpitaux et la transformation de ces dernier en semi postes de police marocaines.

Troisièmement : Les raids des maisons :

Les autorités marocaines ont menaient une vague des raids et du pillage des maisons des dizaines de familles Sahraouies profitant de l’obscurité causé par la coupure du courant électrique.

 Le domicile de la famille du militant des droits de l’homme Mohammed Saleh Daylal membre CODAPSO.

 La maison de la famille Lâarbi ould Bouchâayb.

 La maison de la famille de détenu politique Ismaili Ibrahim membre du groupe de Gdeim Izik, incarcérer dans la prison Salé 01 / Maroc.

 La maison de la famille de Cheikh El Kantaoui.

 La maison de la famille Al kadi Äylal.

 La maison de Mohamed fadel al-houssayni.

 La maison de la famille Sid lwali Abdel Jalil.

 La maison de Hamdi Ould Maatallah.

 La maison de la famille de Mohamed Lamine Khaya.

 La maison de Mahmoud Albembari,

 La maison familiale oum al Fadli.

 La maison de Haddi Ahmed Baba.

 La maison de la famille Bakay.

 La maison de Salek Ould Bayja.

 La maison de la famille Al Amriya.

 La maison familiale d’Al Haja Ftayme.

 La maison de la famille sidi brahim.

 La maison de Moulay Ahmed âaouich ,

 La maison de lod Ahmed Baba.

Soulignant que la plupart des maisons qui avaient été attaqués par les forces marocaines se situe dans le quartier Maâtallah, Inâach, Avenue al Qods, et l’avenue du Maghreb arabe.

Quatrièmement : Recommandations :

Les autorités marocaines ne cessent pas de continuer ces violations flagrantes des droits de l’homme au Sahara occidental, la chose inquiétante. Le Comité pour la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental affirme le suivant :

1. L’utilisation des forces de sécurité marocaines de différents moyens et méthodes susceptibles de causer un préjudice psychologique et physique parmi les manifestants pacifique, y compris les gaz lacrymogènes et les canons à eau chaude.

2. La plupart des victimes n’ont pas reçu le traitement médical nécessaire dans les hôpitaux de la ville de Laâyoune / Sahara occidental, et que la plupart d’eux ont décidé de ne pas aller à l’hôpital par crainte d’une arrestation ou harcèlement.

3. Les autorités marocaines ont met un haut siège sécuritaire sur le quartier Maâtallah, l’avenue de Smara et le quartier de l’Inâach et isoler ces point du reste de la ville de Laâyoune.

En conséquence, le Comité pour la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental lance son appel à l’envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental Mr. Christopher Ross de bien noter ces violations et demande le suivant :

1. La nécessité de l’application du droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui.

2. Mettre une pression sur l’Etat marocain pour respecter les droits humains au Sahara Occidental et l’application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont la plus récente est la résolution 2099.

3. Sa solidarité absolue et inconditionnelle avec toutes les victimes.

4. La nécessité de la mise en œuvre d’un mécanisme onusien pour surveiller la situation des droits de l’homme au Sahara occidental.

Comité pour la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental.

CODAPSO

codapso@gmail.com
www.codapso.com