Vous êtes ici : Accueil » Afrique centrale » Gabon » Gabon : LE GOUVERNEMENT FAIT DANS DU FAUX

Gabon : LE GOUVERNEMENT FAIT DANS DU FAUX

Lettre d’information du mouvement citoyen CA SUFFIT COMME CA !

D 26 octobre 2011     H 04:22     A     C 0 messages


Le gouvernement de l’Emergence dirigé par Paul Biyogo Mba sous la haute inspiration d’Ali Bongo, vient d’être surpris en flagrant délit de faux et usage de faux lors de la rencontre avec l’opposition le mercredi 12 octobre 2011 à Libreville. En effet, au cours de cette rencontre inopportune, parce que le sujet sur l’organisation des élections en décembre 2011 ne concerne nullement l’opposition du fait de sa position on ne peut plus claire : pas de biométrie, pas de transparence, pas d’élection. L’opposition a donc répondu à cet appel par respect de la tradition qui nous enseigne que l’on ne décline pas une invitation, mais l’objet de l’appel peut être sujet à discussion. Au cours de cette rencontre donc, le porte parole de l’opposition a fait remarquer que le gouvernement, en violation des dispositions constitutionnelle est en train d’appliquer une ordonnance non encore publiée. Piqué sur le vif, Paul Biyogo Mba a sommé le Secrétaire General du Ministère de l’intérieur d’aller se procurer une copie du journal officiel. Celui-ci mettra une heure et reviendra à la fin de la réunion avec une copie fraichement sortie de l’imprimerie. Ce qu’il faut retenir dans cette histoire rocambolesque c’est que l’opposition, pour surprendre le pouvoir en flagrant délit de faux avait dépêché un huissier de justice auprès des services du journal officiel et de Gabon Hebdo pour se procureur une copie de l’ordonnance portant modification de la loi électorale. La constitution stipule bien que tout texte de loi non encore publié n’est pas applicable. Or, le gouvernement et la CENAP ont pris certaines décisions en violation flagrante de cette disposition. L’huissier de justice assermenté s’entendra dire par le Directeur de Gabon Hebdo et du Journal officiel que cette ordonnance n’était pas encore publiée le jour de la sommation en date du 6 octobre 2011 et que la prochaine parution de Gabon Hebdo interviendra le 15 octobre. Question : d’où sort la copie exhibée par la SG de l’intérieur ? Voici la réponse :. Une fois que le fonctionnaire du ministère de l’intérieur s’est senti acculé, ce dernier à couru au siège de Gabon Hebdo et sommer les techniciens qui avaient déjà monté maquette de lui sortir une copie anti daté du 1er au 7 octobre 2011 pour cadrer avec les dates de la pose des actes de la CENAP.

Les signes qui trahissent la peur du gouvernement PDG qui continue à berner le monde

Nous avons de bonnes raisons de penser et d’affirmer que le régime en place a peur du peuple gabonais, de l’opposition et de la société civile. Jugez-en :
Par définition, la peur est une émotion (peur de perdre un proche, peur de la mort etc.) et aussi un instinct de survie (fuir un prédateur, fuir une catastrophe etc.) ressentie généralement en présence ou dans la perspective d’une menace. La peur est un mécanisme de survie primaire en réponse à un stimulus spécifique, tel que la douleur ou un danger. En bref, la peur est la capacité de reconnaître le danger et de le fuir ou de le combattre, également connue sous le terme « réponse combat-fuite ».
Biologiquement parlant, la peur est un instinct de survie qui permet aux animaux d’éviter des situations dangereuses pour eux-mêmes ou pour leur progéniture. Le principal objet de peur pour un animal est typiquement la présence d’un prédateur. La complexité de l’esprit humain a néanmoins transposé cette émotion et l’a dirigée vers des objets et situations aussi diverses que peuvent l’être les activités humaines.

La peur a un effet très fort sur les foules et ainsi est utilisée afin de contrôler les foules et les peuples. Dans les systèmes totalitaires ou dans l’esclavage traditionnel, l’objet de la peur est clairement identifié, il s’agit d’une menace de punition ou de mort en cas de désobéissance. Dans les systèmes dits démocratiques où une telle menace n’est pas explicite, il importe plus de contrôler ce que pensent les gens, en déformant les informations des médias et avec des menaces plus abstraites ou même virtuelles.

C’est dans cette logique que nous pouvons constater concrètement la peur du système PDG, du gouvernement et de l’administration PDG qui menacent, intimident et posent des actes irrationnels, désordonnés, schizophréniques tels que le déguerpissement des populations sans s’assurer du logement de celles-ci, l’ouverture de plusieurs chantiers simultanément sans une perspective globale, l’annonce de projets gigantesques (éléphants blancs) sans prise en compte des études d’impact et de faisabilité, la révision constitutionnelle, la mise en oeuvre d’une ordonnance sur la Loi électorale anti démocratique en catimini, le recrutement massif des militaires, gendarmes et policiers, des chapelets d’annonces à chaque conseil des ministres décentralisées, des audits sans conclusions, etc. Cette frénésie traduit assurément une peur certaine du peuple de la part d’un gouvernement qui cherche sa légitimité auprès des populations.

Avec 30 % de chômage, des sans abris par milliers, un système scolaire inefficace, l’inexistence d’un système de santé, d’infrastructures routières, la corruption à tous les niveaux, la mal gouvernance, etc. le peuple peut effectivement et à juste titre faire peur au système PDG. Car, la personne qui a raison n’a pas peur, c’est le fautif qui a peur. Si cette peur n’existe pas, nous mettons le PDG et son gouvernement au défi d’accepter d’organiser des élections transparentes, libres et crédibles, en somme des élections démocratiques. Le mouvement « ça suffit comme ça » soutient que le peuple Gabonais fait peur au PDG. CQFD

Pas de biométrie, pas d’élections, pas de transparence, pas d’élections