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Djibouti : Les prisonniers politiques à Gabode

D 25 juillet 2013     H 12:32     A ODDH (Djibouti)     C 0 messages


Malgré les promesses répétées d’ouverture d’un dialogue politique par le pouvoir un nombre conséquent des responsables politiques de premier plan de l’opposition sont toujours détenus à la prison centrale de Gabode. Parmi eux :
 Les 3 cheiks et leaders de l’USN condamnés lourdement et injustement (dans quelques jours ils seront à leur 5 mois de détention), Abdourahman Barkat God, Abdourahamn Souleiman Bachir et Guirreh Meidal Guelleh.

 Daher Ahmed Farah dit DAF, porte-parole de l’USN et président du MRD. Victime d’un harcèlement politico-judiciaire depuis son retour d’exil le 13 janvier 2013. Arrêté, interpellé et emprisonné à Gabode à maintes reprises.

 Sougueh Ahmed Robleh, président du Model et membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Condamné injustement et en violation de son immunité comme le stipule le décret n°2012-066/PR portant modification partielle du Décret n°2008-103/PRE portant création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) dans son article 2 « Les membres de la commission jouissent de l’immunité. Ils ne peuvent être poursuivis, recherchés, arrêtés, détenus ou jugés à l’occasion des opinions, émises ou des actes commis dans l’exercice de leurs fonctions ».

 Maydane Abdallah Okieh, cadre du MRD et de l’USN, administrateur et journaliste associé à la Voix de Djibouti.

Sans oublier les autres détenus comme :

 Mohamed Ahmed dit Jabha, membre du FRUD, qui y croupit sans jugement depuis mai 2010- Hamoud Elmi Ahmed dit Guedaleh- Hassan Djama Khaireh- Mohamed Osman Doubad
 Mohamed Osman Rayaleh
 Abrar Nour Assoweh
 Souleiman Ibrahim Okieh

En dehors de la CNDH, organisation des droits de l’homme affiliée au pouvoir aucune autre organisation n’est tolérée dans les prisons ni dans les commissariats de Police et les brigades de la Gendarmerie. Il se peut que nous ignorions actuellement les noms de certains détenus politiques car nous n’avons pas accès aux prisons. L’ODDH s’excuse par avance si oubli il y a.

L’ODDH appelle au pouvoir à la libération de tous les prisonniers politiques et à l’ouverture d’un dialogue politique sincère et franc dans les meilleurs délais pour sortir de la crise politique postélectorale du 22 février 2013.

Agir pour la démocratie, la dignité et la justice

Le Président de l’ODDH

Farah Abdillahi Miguil