Alors que la guerre continue au Mali, les créanciers réclament le remboursement des dettes et instrumentalisent l’« aide » pour leurs propres intérêts
La guerre qui continue au Nord du Mali n’a aucune incidence sur le comportement des créanciers qui continuent d’exiger le remboursement de la dette malienne. Comble du cynisme : ces même créanciers prétendent aider le Mali à se « reconstruire et se développer ». 3,25 milliards d’euros (environ 2 128 milliards de FCFA) ont été ainsi promis en mai 2013 par 80 (...)
Accueil > Mots-clés > Thèmes > Dette
Dette
Articles
-
Dette du Mali
29 juin 2014, par CADTM -
Les membres de la CAD-Mali en Assemblée générale extraordinaire
26 juillet 2014, par CAD-MaliInscrits dans une optique de communication interne permanente, les membres de la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (CAD-Mali) se sont réunis en assemblée générale extraordinaire (AGE) le Samedi 5 juillet 2014. JPEG Les travaux de l’AGE avaient à l’ordre du jour l’unique point d’information des membres sur les cas de démission enregistrés au sein du Secrétariat National et de la CAD-Mali.
L’ouverture de l’AGE à 9h30 a été marquée par les seuls mots de bienvenue du Secrétaire (...) -
Alors que la guerre continue au Mali, les créanciers réclament le remboursement des dettes et instrumentalisent l’« aide » pour leurs propres intérêts
25 juin 2014, par CADTMLa guerre qui continue au Nord du Mali n’a aucune incidence sur le comportement des créanciers qui continuent d’exiger le remboursement de la dette malienne. Comble du cynisme : ces même créanciers prétendent aider le Mali à se « reconstruire et se développer ». 3,25 milliards d’euros (environ 2 128 milliards de FCFA) ont été ainsi promis en mai 2013 par 80 pays et 28 organisations internationales. Le 15 mai dernier, ils se sont réunis à Bamako sous la coprésidence de la Commission européenne, de la (...)
-
Burkina Faso : Appel à une mobilisation internationale contre la dette en hommage à Thomas Sankara
10 mai 2012Le 15 Octobre 1987, le président Thomas SANKARA perdait la vie, à la suite d’un coup d’État, après quatre années passées à la tête du Burkina Faso. Au cours de cette période Thomas SANKARA a lutté pour la dignité de son peuple et pour un nouvel élan de libération du continent africain avec une nouvelle génération de chefs d’Etat, au service de leurs peuples, capables de tenir tête aux puissances impérialistes. Il ne fait aucun doute que Thomas SANKARA a été assassiné pour avoir lutté contre le néocolonialisme (...)
-
Zimbabwe : Entre non-paiement de la dette, hausse du carburant, soulèvement populaire et répression
28 janvier 2019, par Milan RiviéLe président Zimbabwéen Emmanuel Mnangagwa a beau appeler à un dialogue national, le climat social n’est pas près de s’apaiser en raison de la féroce répression des forces armées sur la population qui proteste face au triplement du prix des carburants appliqué par le gouvernement depuis le 14 janvier 2019. Retour sur les terribles événements actuels sur fond de crise politique et économique.
Grève générale et répression extrêmement brutale après l’annonce de Mnangagwa
Dans un pays où 80 % de la (...) -
Le CADTM International soutient la campagne pour la Vérité sur la dette tunisienne
3 janvier 2016, par CADTMLe 17 décembre à Tunis, le coup d’envoi de la campagne « Droit de savoir la vérité sur la
dette.
Auditons la dette, donnons une chance à la Tunisie » a été donné. Cette campagne, lancée par le
Front populaire (coalition de partis politiques tunisiens) et l’association RAID (membre des réseaux
CADTM et ATTAC), vise à médiatiser le sujet de la dette et créer un soutien populaire afin de
réaliser un audit de la dette tunisienne. Une proposition de loi portant création d’une Commission
d’audit avec la (...) -
La conversion de dette : une opportunité pour la Tunisie ?
5 juin 2013, par ACET (Auditons les créances envers la Tunisie)Le gouvernement tunisien a signé un accord intergouvernemental de conversion d’une partie de la dette avec l’Allemagne le 27 juin 2012 d’un montant total de 60 millions d’euros. Depuis mars 2013, cette « aide » pour la Tunisie semble revenir sur le devant de la scène, avec le ministre français chargé du développement, Pascal Canfin |1|, qui a parlé de « recyclage » de la dette tunisienne envers la France ou encore la députée européenne Marie-Christine Vergiat qui a, elle aussi, évoqué une possible (...)
-
Maroc : crise, dette et répression
21 octobre 2012, par ATTAC MAROC, CADTMNotre association a tenu le 16 septembre 2012 à Rabat la session ordinaire de sa Coordination nationale. Cette réunion se tient dans un contexte de crise continue du système capitaliste et de la perte de crédibilité de son modèle de développement par le marché. Notre réunion coïncide également avec la persistance des mobilisations politiques et sociales sur le plan international, offrant une occasion pour des alternatives radicales au modèle capitaliste en place. L’occasion pour nous de faire le point (...)
-
Annulation de la dette du Togo par la France
23 juillet 2011, par ATTAC (TOGO)Le Togo vient de voir sa dette annulée par la France. Cette mesure annoncée par le gouvernement togolais dans les médias comme étant une réussite de sa politique économique cache une situation sociale plus que jamais critique pour un pays vassal de la France.
En effet, après une indépendance acquise de dure lutte en 1960, le Togo s’est vu spolié de sa liberté trois ans après, suite à un coup d’Etat sanglant organisé par un groupe d’anciens tirailleurs à la solde de la France contre le président Sylvanus (...) -
« Nous ne rembourserons pas ! Dégage micro-crédit, dégage ! »
14 juillet 2013, par Christine Vanden DaelenDans la région de Ouarzazate, au Maroc, 4600 personnes refusent de rembourser les prêts des organismes de micro-crédits, réclament l’audit de ces institutions et leur convocation devant les tribunaux. ATTAC/CADTM Maroc a rejoint ce mouvement populaire et fait de son combat contre ces crédits de la honte l’un de ses axes de lutte. Les analyses et témoignages de Mina Amzil, Fatimazahra Elbelghiti et Rabia Elhouari (ATTAC/CADTM Maroc) démontrent encore une fois à quel point le micro-crédit se nourrit (...)