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Cameroun : MANIDEM, Un programme de rupture

D 8 octobre 2011     H 04:36     A MANIDEM     C 0 messages


Le parti d’anicet Ekane a rendu public son programme politique, économique, culturel et Social de Transition

Comme à son habitude, le MANIDEM, à chaque échéance électorale, comme ce fut le cas en 2004 et 2007, soumet au Peuple kamerunais son programme politique, économique, social et culturel. On se souvient qu’à l’élection présidentielle de 2004, lorsque le Manidem a dévoilé ses 50 propositions, le candidat du RDPC a sorti en catastrophe les grandes ambitions, avouant du même coup l’inexistence de son programme électoral.

Le contexte particulier des élections présidentielle et législatives de 2011 et 2012 nous a inspiré un programme original, adapté à la nouvelle donne.

Notre programme Politique, Economique, Culturel et Social de Transition, baptisé TRANSIPEC, est un programme en rupture totale avec les politiques qui ont été menées depuis 1960.

Rupture avec la méthode, c’est-à-dire la forme de gouvernance ; rupture avec le fond, c’est-à-dire avec le contenu et l’idéologie qui sous-tend ces politiques qui ont d’ailleurs lamentablement échoué.

Un tel bouleversement exige que les populations de notre pays adhèrent au nouveau contexte. D’où notre choix d’une période de transition de trois (3) ans. Transition qui permettra que l’ensemble de la Nation, à travers les représentants de ses forces vives, et après un large débat national, tienne les Etats Généraux de la Nation (E.G.N) pour mettre sur pied un Pacte Social, une Constitution et un Code Electoral consensuels. L’adoption de ces fondements se fera par voie de référendum.

La période de transition permettra au Gouvernement d’Union et de Transition Consensuel de jeter les bases d’une nouvelle politique économique, sociale et culturelle.

Nous avons parlé de rupture. Il s’agit bien évidemment de la rupture avec le néocolonialisme. Il faut se libérer des chaines de la colonisation. Nous sortirons de la zone franc, véritable carcan dans lequel sont enchainés 14 Etats africains et qui bloque toute perspective de développement. Nous allons poser les fondements d’une politique industrielle basée sur la production massive de l’énergie hydroélectrique, de la transformation de nos matières premières agricoles, forestières et minières pour satisfaire prioritairement les besoins des entreprises kamerunaises et africaines et des populations kamerunaises et africaines. Pour atteindre ces objectifs économiques, il nous faudra investir dans l’éducation en reformant le système éducatif. 80% des jeunes Kamerunais seront formés dans les sciences fondamentales, les sciences de la vie et de la terre et les technologies. L’enseignement et le livre scolaire qui sera entièrement conçu et produit localement seront gratuits de la maternelle à la fin du secondaire. La scolarisation sera obligatoire jusqu’à 16 ans. Pour éloigner à jamais le spectre de la famine, l’essentiel des aliments qui sont consommés par les Kamerunais sera produit au Kamerun.

Nous mettrons en route l’Assurance Maladie Universelle qui couvrira en soins tous les citoyens kamerunais. Nous fixerons un horizon pour que tous les travailleurs, et en particulier les paysans, bénéficient de la pension-retraite.

Le socle de ce grand changement sera culturel. Le Kamerun Nouveau se re-appropriera les nombreuses richesses culturelles de l’Afrique pour inventer des modèles culturels propres à l’Afrique. Et pour commencer, nous ferons enseigner obligatoirement une langue nationale par région. Ces langues nationales seront utilisées dans l’Administration, les médias et l’espace public. Le Swahili et l’Anglais seront imposés comme langues de communication avec le reste de l’Afrique et du Monde.

Les cultures kamerunaises et africaines (arts, danses, musique, théâtre, cinéma etc.) seront enseignées dès l’école maternelle et devront être promues par les collectivités locales.

La période de transition de 3 ans s’achèvera par des élections générales organisées sur la base de nouvelles institutions sorties des EGN. Le socle institutionnel, culturel, social et économique nouveau sera en place.

Le Kamerun pourra alors engager sa marche en avant et mériter de ses centaines de milliers de héros et martyrs qui ont sacrifié jusqu’à leur vie pour que notre pays brille de mille lumières.