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Djibouti : la répression érigée en gestion politique

D 9 février 2011     H 05:05     A     C 0 messages


Le 24 janvier 2011, une colonne de l’armée du camp de Galeyla a investi et ratissé les montagnes des Mablas, à la recherche des jeunes de moins de 30 ans. Une vingtaine de personnes ont été brutalisées. Certains ont été blessés.

12 jeunes gens ont été arrêtés à Kumulsa, Data Bassoma et à Hedlé, et se trouvent dans 2 camps militaires à Galeyla (Mablas) et à Waddi (60 km d’Obock), où ils subiraient de mauvais traitements. Ils sont accusés de soutenir ou d’avoir de proches parents au FRUD. Nous avons pu avoir les noms de 5 d’entre eux :

Omar Helem, Mahomado Ali Abakari, Mohamed Ali Moussa, Abakari Mohamed Ali, Hamadou Abakari Asso.

Cette opération répressive fait suite aux arrestations arbitraires de 14 personnes à Sismo le 13 janvier 2011 (ORDHD du 16/01/11) dont 3 femmes et 3 vieillards toujours accusées de liens avec le FRUD, 7 d’entre elles sont écrouées à la prison de Gabode depuis le 18 /01/11 :

1Youssouf Derbakaleh Mohamed ;

2 Ahmed Moussa Ahmed ;

3 Abdo Dini Ki’oïta
4 Hamid Ahmed Ali

5 Ahmed Mohamed Abbakari ;

6 Hamadou Ahmed Hamadou ;

7 Youssouf Ali Nouho ;

Ces 2 derniers ont été agressés et passés à tabac par des nervis travaillant pour la police et laissés sans soins.

L’Observatoire dénonce : toute cette répression contre les civils qui s’apparente à des sanctions collectives, à une prise en otage des personnes innocentes ; l’utilisation des populations civiles comme bouclier humain autour des camps militaires de Galeyla et Margoïta (près de Moussa Ali).

L’ORDHD demande : la libération immédiate de tous les détenus politiques ; le jugement des auteurs des sévices corporels et des tortures.

fait à Montreuil Sous Bois

OBSERVATOIRE POUR LE RESPECT DES DROITS HUMAINS A DJIBOUTI

17 rue Hoche 93100 Montreuil Sous Bois

ordhd@hotmail.com