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Tunisie : Le Front populaire de nouveau endeuillé

D 31 juillet 2013     H 12:06     A Fathi Chamkhi     C 0 messages


Ce jeudi 25 juillet 2013, le camarade Mohamed Brahmi, député à l’Assemblée Nationale Constituante, fondateur du parti Ettayar Achaabi (Courant populaire) et membre de la direction du Front Populaire, a été assassiné devant chez lui, dans la banlieue de Tunis, par deux inconnus, qui lui ont tiré plusieurs balles dans le corps avant de prendre la fuite.

Mohamed Brahmi est le second martyr du Front populaire, après Chokri Belaïd, Secrétaire général du Parti Patriote Démocratique Unifié, qui fut assassiné le 6 février dernier.

Mohamed Brahmi, fils du peuple et militant infatigable pour la souveraineté populaire, la liberté et la justice sociale, était autant aimé et respecté par ses proches, ses amis et ses camarades, que redouté par ses adversaires politiques.
Sa disparition est une perte énorme pour sa famille et ses proches, mais aussi pour son propre parti, pour le Front populaire et l’ensemble du peuple tunisien, qui perdent en lui un homme de grande valeur et un défenseur acharné de la cause nationale et sociale.

A cette occasion très douloureuse, nous adressons nos sincères condoléances à sa femme, ses enfants, ses proches, ses camarades du Ettayar Achaabi et aux dirigeants et membres du Front populaire.

Nous considérons que l’ensemble des pouvoirs actuels, issus des élections du 23 octobre 2011, notamment le gouvernement de la Troïka Troïka Troïka : FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne qui, ensemble, imposent au travers des prêts des mesures d’austérité aux pays en difficulté. dirigé par le parti islamiste Ennahdha, et dont le mandat populaire a expiré le 23 octobre 2012, portent l’entière responsabilité politique de cet assassinat.

Raid, joint sa voix à celle du Front populaire qui a appelé le peuple tunisien à la désobéissance civile pacifique jusqu’à la chute de tous ces pouvoirs, désormais illégitimes, afin de libérer la révolution de l’hypothèque islamiste et permettre au peuple tunisien de décider souverainement de son avenir et de réaliser ses revendications légitimes en toute liberté.

Raid, Le porte-parole
Fathi Chamkhi