Cameroun : Non respect des droits syndicaux
25 juin 2013 05:29 0 messages
Violence contre des syndicalistes et non-respect des
conventions collectives : Le 8 novembre 2012, près de
500 membres du Syndicat camerounais des musicien(ne)
s (SYCAMU) ont été violemment pris à partie par la police à
Yaoundé. Des artistes, dont Anne-Marie Nzié, la « Reine de la
musique camerounaise » âgée de 85 ans, ont été mis à terre et
frappés. 63 musicien(ne)s ont été arrêtés et détenus plusieurs
heures avant d’être relâchés. Les membres du SYCAMU protestaient
contre la mauvaise application du nouvel accord sur le
paiement des droits d’auteur aux artistes.
Discrimination antisyndicale : Depuis mai 2012, la direction
de l’entreprise Orange s’en prend aux dirigeant(e)s syndicaux ;
ces derniers ont reçu des notifications comportant des avenants
unilatéraux à leur contrat de travail.
La loi interdit la discrimination antisyndicale et prévoit des
amendes pour les employeurs qui s’en rendent coupables mais
elle ne prévoit pas, en revanche, de réparation sous forme de
réintégration ou de dédommagement pour les travailleurs/
euses indûment licenciés.
Sanctions pour activités syndicales : Le Code du travail
impose de lourdes amendes lorsque des activités syndicales
sont organisées avant l’enregistrement officiel du syndicat.
Dans le même temps, l’enregistrement des syndicats est
soumis à l’autorisation préalable des autorités publiques.
Source : http://www.ituc-csi.org
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