Vous êtes ici : Accueil » Afrique centrale » Congo Kinshasa » RDC : les 18 militants de Lucha arrêtés à Goma transférés au parquet

RDC : les 18 militants de Lucha arrêtés à Goma transférés au parquet

D 20 mars 2016     H 05:30     A     C 0 messages


Arrêtés mardi pendant qu’ils manifestaient pacifiquement pour réclamer la libération de leurs camarades Fred Bauma et Yves Makwambala, dix-huit militants de la Lucha ont été transférés ce mercredi 16 mars au Parquet de grande instance de Goma (Nord-Kivu).

Leur avocat, Me Jean-Paul Lumbulumbu affirme que ses clients doivent être auditionnés ce même mercredi par un magistrat. Les charges retenues contre eux seront connues après leur audition.

Il demande leur libération immédiate, indiquant que ces militants de la Lucha avaient le droit d’organiser cette manifestation pacifique.

« Ils ont été arrêtés. Ils étaient en train de manifester pacifiquement, les mains liées, la bouche bandée », s’est plaint Me Jean-Paul Lumbulumbu, indiquant ne pas connaître d’infraction qui puisse être commise dans ces conditions.

Il écarte l’idée d’une libération provisoire et dit attendre la relaxe de ses clients.

« Nous ne voulons même pas parler de la liberté provisoire parce que nous ne voyons aucune infraction qui a été commise pour qu’ils puissent être mis sous le régime du mandat d’arrêt provisoire. Nous pensons tout simplement que c’est la relaxe que nous attendons », a souligné l’avocat.

Les dix-huit militants de Lucha ont été interpellés au cours d’une marche pacifique organisée pour demander la libération de leurs camarades, Fred Bauma et Yves Makwambala, emprisonnés depuis une année à Kinshasa.

L’ONU préoccupée

Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), José Maria Aranaz s’est dit préoccupé par cette restriction des libertés d’expression, après ces arrestations.

« Nous sommes très préoccupés par la restriction des libertés fondamentales en RDC et surtout la répression constante des activités de la société civile », a-t-il déclaré à Radio Okapi.

José Maria Aranaz a, par ailleurs, estimé que la « répression constante des activités de la société [civile] doit être corrigée avant que le pays se prépare au processus électoral ».

source : http://www.radiookapi.net

Rechercher

Les plus lus

1.  ALIMENTATION : Réduire la faim, soutenir les femmes agricultrices

2.  Déclaration à propos de la menace du gouvernement britannique de priver d’aide les pays qui violent les droits des personnes LGBTI en Afrique

3.  Angola : Isabel dos Santos, Honour and Lies

4.  La voix des Sahraouis étouffée au cœur de l’Europe

5.  Botswana : LABOUR TRANSFORMATION, THE DYNAMICS AND CHALLENGES IN A DEMOCRATIC SOCIETY


5 articles au hasard

1.  Bénin : LE PRESIDENT DE LA COORDINATION PROVISOIRE DE LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE

2.  Djibouti : Le candidat dictateur Ismaël Omar Guelleh outrepasse le tolérable

3.  Tchad : le silence de la communauté internationale relevé et condamné par le FONAC

4.  Le Maroc défie encore une fois l’ONU

5.  Afrique du Sud. Xénophobie : Mandela réveille-toi, ton peuple devient fou !


Les plus populaires

1.  L’autonomisation politique, économique et socioculturelle d’un panafricanisme dans le sillage de Fanon au 21ème siècle

2.  Enfants nés du viol : l’héritage dévastateur de la violence sexuelle dans le Rwanda de l’après-génocide

3.  La Banque Mondiale Accusée de Destruction des Exploitations Agricoles Traditionnelles dans le but de Soutenir l’Accès à la Terre des Grandes Entreprises

4.  Soudan. Un an après le début du conflit, la réaction de la communauté internationale reste totalement insuffisante

5.  Guinée : marche de protestation contre la séquestration de deux avocats