CONFERENCE DE PRESSE SUR L’AFFAIRE MIKE JOCKTANE
18 mars 2012 15:00 0 messages
La justice française vient de rejeter la plainte contre M. JADOT, porte parole de madame Eva Joly candidat à l’élection présidentielle française pour ses déclarations contre le Chef de l’Etat gabonais qu’il avait qualifié de dictateur
Sous le même registre, un éminent homme d’église, le révérend Evêque pentecôtiste et charismatique « Mike JOCKTANE »par ailleurs ancien Directeur adjoint de cabinet de feu président BONGO, subit une persécution et une répression politique et judiciaire accentuée pour avoir reconnu la réalité de la distribution des mallettes d’argent par le défunt président de la République Gabonaise.
Au regard de ce qui précède, la société civile la Société Civile Libre à travers le Mouvement ça Suffit Comme ça a consulté des juristes de haut niveau au Gabon et à l’étranger sur la pertinence et la justification de l’action judiciaire engagée contre le Révérend MIKE JOCKTANE, en aucun cas ce dernier ne peut être poursuivi.
De plus la personne incriminée qui a occupé les plus hautes fonctions de l’Etat n’existe plus. Nul ne peut prétendre poursuivre Mike JOCKTANE pour ces déclarations.
Dans cette affaire, nous sommes manifestement face à une imposture, une manipulation éhontée et par-dessus tout à une transgression inacceptable des normes de droits aux fins de règlements de compte contre les adversaires politiques.
Le Gabon doit cesser d’être cette république bannière qui écrase les plus faibles, où les détenteurs du pouvoir font régner la terreur et l’arbitraire.
L’élection législative du 17 décembre 2011 a davantage plongé le Gabon dans les profondes ténèbres de la démocratie avec une Assemblée Nationale représentative d’une minorité politique de 5% du corps électoral.
Dans ce contexte, quel est la légitimité d’un tel pouvoir ?
En prenant la défense du Révérend Mike JOCKTANE , la société civile confirme devant la communauté internationale et les mouvements pro-démocratie que le Gabon n’est pas une démocratie, le Gabon est devenu une dictature totalitaire dont les caractéristiques sont les suivantes :
– Absence de libertés politiques ;
– Organisation des élections truquées ;
– Confiscation et gestion frauduleuse des institutions ;
– Répression contre l’opposition et la société civile ;
– Prise en otage de la justice ;
– Prise en otage des forces de défense et de sécurité
– Répression contre les médias ;
– Utilisation illégale des forces de défense et de sécurité pour agresser les citoyens
– Culte de la personnalité
– Manipulation de l’opinion.
Oui chères amis, le Gabon va mal, le Gabon n’est pas un Etat de droit. La justice Gabonaise est malade car elle est politisée et prise en otage par des politiques sans foi et ni loi.
Nous demandons au détenteur du pouvoir exécutif de respecter son serment et de laisser la justice fonctionner de façon indépendante. Nous ne voulons plus de procès politiques au Gabon. Nous demandons immédiatement l’arrêt des persécutions contre le Révérend Mike JOCKTANE ou tout autres acteurs de l’opposition et de la société civile.
Libreville, le 21 février 2012
Dans la même rubrique
15 novembre 2023 – GABON : UNE TRANSITION SANS RUPTURE (S) ?
22 septembre 2023 – Comprendre le coup d’État au Gabon
19 septembre 2023 – Gabon : la fin d’une dynastie
14 janvier 2023 – Naissance de la Plate-forme Alternance 2023 au Gabon
19 mai 2022 – Pollution à répétition au Gabon pour cause de profit