Gabon : non à la répression
30 novembre 2013 16:47 0 messages
Nous venons d’apprendre que Junior Ebong Tchissambo, coordinateur pour la société civile de la journée d’indignation et de refus de l’oppression a été brutalement agressé par les forces de l’ordre devant l’Ambassade de France. Il serait actuellement au Commissariat central de Libreville.
Il était porteur d’un courrier dénonçant « l’oppression sous toutes ses formes et la violence exercée par les forces de l’ordre ». Cette lettre a été déchirée alors qu’elle devait être remise auprès de l’Ambassade de France à Libreville.
Les syndicats, ONG et associations qui ont organisé cette manifestation pacifique et porteuse de revendications légitimes, dénoncent cet acte violent d’intimidation.
Le Parti communiste fait part de sa grande inquiétude devant les méthodes employées. La réponse des autorités gabonaises face au mouvement de protestation initiée par la société civile et la diaspora gabonaise de France, en dit long sur la répression à l’œuvre actuellement.
Au lieu d’inviter le dictateur Gabonais Ali Bongo au Sommet de l’Élysée sur la paix et la sécurité qui se tiendra dans quelques jours, la France ferait mieux d’agir pour empêcher
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