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TCHAD : non à la loi du silence sur les crimes de Déby

D 25 avril 2012     H 12:49     A Paul Martial     C 0 messages


Les troupes rebelles
soutenues par le Soudan, au
début de 2008, attaquaient
le Tchad et arrivaient jusqu’à
la capitale, N’Djamena, où
elles seront repoussées in
extremis par les forces
armées d’Idriss Déby, cela
grâce à l’appui de l’armée
française, en collaboration
avec Kadhafi qui fournira
généreusement les
munitions.

Mais, dans la foulée, Deby
profitera des batailles de
rues de N’Djamena pour
éliminer les opposants, notamment le premier d’entre eux, Ibni Oumar
Mahamat Saleh. L’émotion et le retentissement international furent tels que
Deby s’était résolu à promettre une enquête indépendante et Sarkozy, le
sauveur du régime, s’en était porté garant. Quatre ans plus tard, toujours
rien, impossible même de savoir où repose le corps d’Ibni Oumar Mahamat
Saleh. C’est pour cela que sa famille a décidé de porter plainte au tribunal
de grande instance de Paris.

Entre un dictateur, responsable d’innombrables violations des droits
humains, et un opposant qui s’est toujours refusé dans son combat
politique à utiliser la violence, Sarkozy a fait son choix, e qui le rend
complice d’un gouvernement qui dépense l’essentiel des richesses, tirées
du pétrole, en achat d’armes au détriment de son peuple et des
générations futures .

Paul Martial