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Sénégal de Macky/APR/BBY : Enlèvement policier du SG du PASTEF - Les Patriotes et harcèlement judiciaire pour rendre inéligible Sonko

D 16 avril 2023     H 12:59     A Collectif Afrique ( CA)     C 0 messages


L’info est tombée, après près de 500 arrestations ciblant le parti de celui qui est arrivé troisième à la présidentielle 2019 avec près de 16 %, son secrétaire général « BASSIROU DIOMAYE FAYE est poursuivi pour outrage à magistrats, diffamation envers un corps constitué et diffusion de fausses nouvelles... » pour avoir écrit sur sa page facebook « Le président Ousmane Sonko, a jusqu’au 29 avril 2023 pour interjeter appel. Ce délai court toujours. Mais des magistrats ont décidé de le juger avant l’expiration même de ce délai, à lui, imparti par la loi. En d’autres termes, ils ont décidé de lui dénier le droit de faire appel...et de reconnaître ce même droit à la partie adverse composée… et du procureur qui, du reste, demeure un intrus dans cette procédure. C’est un procès contre l’éligibilité du président Ousmane Sonko...l’urgence et la précipitation notées rendent compte d’une volonté de livrer commande, hic et nunc, au prince dont le regard hésitant est figé sur l’échéance du 25 février 2024. Certains magistrats, une infime minorité, se sont donnés comme mission d’égorger, de dépecer et de servir de la viande fraîche d’opposants politiques au président Macky Sall pour qu’il décide, selon ses manies et ses phobies, à quelle sauce il voudrait les manger ».
On arrête au Sénégal de Macky/APR/BBY sans aucun motif légal, sous n’importe quel prétexte en ne respectant ni loi, ni les droits individuels et collectifs des citoyens. On remplit les prisons sénégalaises d’opposants politiques au point que le pouvoir embastille maintenant en mettant systématiquement des bracelets électroniques aux détenus politiques.

Des médecins sont arrêtés et mis sous contrôle judiciaire pour avoir refusé de rompre le secret médical de Sonko. Des sièges policiers du domicile de Sonko lui interdisant ainsi qu’à sa famille le droit d’aller et venir sont organisés sans aucune décision de justice, sa voiture saccagée, lui même gazé, les droits à la défense de ses avocats et de ses témoins sont bafoués, l’un des avocats expulsé, etc.

Toutes les libertés sont piétinées par un pouvoir présidentiel hors la loi dont les sbires insultent, appellent aux meurtres, propagent des injures ethnicisées, ses nervis armés agressent au vu et au su de la police, etc. Ces hors la loi ne sont nullement inquiétés et jouissent même d’une impunité qu’ils étalent sans scrupules dans les médias.
Au vu des scandales en milliards, dizaines voire centaines de milliards, le peuple, les patriotes, les forces vives démocratiques du pays, les différents regroupements patronaux, demandent tous en vain la publication de tous les rapports de la Cour des Comptes et des autres corps de contrôle que sont l’Inspection Générale d’État (IGE), l’OFNAC, l’Inspection Générale des finances (IGF) pour une reddition des comptes que refuse le président Macky Sall à son second et dernier mandat.
Macky/APR/BBY sont devenus les fossoyeurs des conquêtes démocratiques gagnées de haute lutte par les partis démocratiques, les syndicats, les associations de la société civile et les citoyens démocrates sous les successifs régimes du PS, du PDS, de l’APR/BBY. Macky Sall a bénéficié de ces mobilisations populaires et citoyennes pour devenir président en 2012.

Le peuple sénégalais, l’ensemble de l’opposition, l’ensemble de la société civile et des syndicats doivent se dresser comme un seul homme pour stopper la fascisation liberticide qui vise d’abord Pastef-Les Patriotes puis s’en prendra à tous les uns après les autres sur ce chemin que balise Macky Sall vers sa troisième candidature illégale anti-constitutionnelle.

Une plateforme simple et claire doit fédérer le pays : - Pas de troisième candidature de Macky Sall – Droit de tous candidats à candidater sauf Macky Sall – Abrogation des dispositions du code électorale qui rendent inéligibles et du parrainage qui permet de choisir ceux et celles qui peuvent candidater – Retour à la période ordinaire d’inscription d’inscription sur les listes électorales – Fichier électoral transparent et démocratiquement maîtrisé – Consensus entre l’État, les partis et la société civile sur un organisme indépendant d’organisation des élections -
Le Collectif Afrique/France appelle la diaspora africaine et les internationalistes français à des actions communes pour dire : STOP MACKY, TROP, C’EST TROP, C’est FINI TA DICTATURE !

15/04/23