République Sahraouie : ASSEZ DE REPRESSION ! LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES
16 octobre 2012 12:24 0 messages
En octobre 2010, plus de 20 000 Sahraouis ont quitté El Aaiun pour installer à Gdeim Izik dans le désert un camp de 8000
tentes pour défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux. Depuis l’assaut des forces de sécurité marocaines le 8 novembre
2010 pour démanteler ce camp, les manifestations se succèdent au Sahara occidental. Toujours pacifiques, elles sont réprimées, avec
de nombreux blessés et de nouvelles arrestations.
Une délégation internationale du "Centre Robert Kennedy pour la justice et
les droits de l’Homme", qui s’est rendue en août 2012 au Sahara occidental, a "demandé au gouvernement du Maroc de mettre un terme
à la situation de violence qui affecte la population sahraouie qui soutient l’indépendance du Sahara occidental". Le 18 avril 2012, le
Parlement européen a "dénoncé la répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés et demandé la libération
des prisonniers politiques sahraouis".
Le rapport 2012 d’Amnesty international constate : "Cette année encore, des Sahraouis
partisans de l’autodétermination du peuple sahraoui ont été emprisonnés". L’ACAT (Action des Chrétiens pour l’abolition de
la torture) a jugé que la détention des 23 de Salé était "arbitraire". En mission officielle en septembre 2012, le rapporteur spécial
des Nations unies sur la torture, Juan E.Mendez, a souligné, après avoir reçu des témoignages crédibles de victimes sahraouies
de la répression : "On observe une augmentation du nombre d’actes de torture et des mauvais traitements lors de l’arrestation et de
la détention".
Actuellement, plus de 80 prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les geôles marocaines. 23 d’entre
eux sont détenus à la prison de Salé depuis 22 mois au mépris des règles les plus élémentaires du droit international
comme du droit marocain. Victimes de tortures, ils ont mené plusieurs grèves de la faim. Leur procès est fixé au 24
octobres devant un tribunal militaire d’exception en dépit de leurs qualités de civils et ils risquent de lourdes peines de prison.
Nous condamnons la violente répression des forces de sécurité marocaines contre la population sahraouie et nous appelons à
UNE MANIFESTATION
SAMEDI 20 OCTOBRE de 15h à 18h
ESPLANADE DES DROITS DE L’HOMME
PLACE DU TROCADERO
puis devant l’Ambassade du Maroc
CONTRE LA TENUE DU PROCES DES 23 PRISONNIERS DE SALE DEVANT UN TRIBUNAL MILITAIRE D’EXCEPTION et pour exiger du gouvernement français, de l’Union européenne et des Nations unies d’agir pour :
- la libération des prisonniers politiques sahraouis
– l’arrêt de la répression et le respect des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés
– l’instauration d’un mécanisme international pour la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental
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