RDC-Nord-Kivu : trois syndicats des enseignants décrètent une grève sèche à partir du 3 août
6 août 2020 15:39 0 messages
Le Syndicat des enseignants des écoles catholiques (SYNECAT), ceux des enseignants du Congo (SYECO) et des écoles protestantes (SYNEP) décident de déclencher une grève sèche à partir de lundi 3 août 2020. Dans leur déclaration lue samedi 1er août à l’issue d’une assemblée générale évaluative, ces syndicats affirment que cette décision est prise « pour faire pression au gouvernement. »
Ces engeignant des écoles publiques et conventionnées disent avoir constater que le gouvernement est resté indiffèrent à leurs revendications, notamment le paiement des deuxième et troisième paliers, mais aussi la suppression des « zones salariales. »
« Après évaluation les enseignant ont amèrement constaté que le gouvernement est resté indifférent, et suite à cette indifférence ils décident à l’unanimité de ne reprendre le chemin de l’école que lors que toutes ses revendications seront prises ne compte. C’est pourquoi nous déclarons la grève à partir de ce lundi 3 Aout 2020. C’est une grève sèche jusqu’à nouvel ordre », a déclaré le secrétaire provincial intérimaire du SYNECAT, Aron Sanvura Kayego.
Pour ce qui concerne les agents nouvellement engagés, appelés « nouvelles unité », ces enseignants demandent qu’ils soient pris en charge « sans condition. »
« Ils ne doivent pas travailler pour rien car l’ouvrier mérite son salaire. Nous sommes des agents de l’Etat et nous n’avons pas de mandat à durée déterminée, le mandat qui nous lie avec l’Etat est un mandat à durée indéterminée, c’est un droit inaliénable », a fait savoir Aron Sanvura.
Source : https://www.radiookapi.net
Dans la même rubrique
11 février – RD Congo : Procès en trompe-l’œil dans l’affaire du meurtre des deux experts de l’ONU
28 janvier – RDC : Libérez les 13 défenseurs des droits humains de la LUCHA détenus à Beni
13 décembre 2021 – Congo Hold-up : « il faut maintenant récupérer l’argent détourné et les biens mal acquis »
11 décembre 2021 – République démocratique du Congo : le hold-up permanent