L’intervention militaire française au Mali a été déclenchée officiellement au nom de la démocratie, mais elle engendre aussi le soutien français à des régimes non démocratiques qui apportent leur appui, et a eu des conséquences très négatives dans plusieurs pays.
La répression de la presse et des députés de l’opposition en mai 2013 au * Tchad* n’est pas une surprise. Le gouvernement français avait fait appel aux troupes d’une dictature, et, il est maintenant dans l’impossibilité de (…)
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Armée française
Articles
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Sortir de l’influence militaire et engager la politique française dans le soutien de la démocratie en Afrique
24 juillet 2013, par Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politique en Afrique -
CPI / Côte d’Ivoire : pour un examen de l’action de l’opération française Licorne
2 février 2012, par SurvieLe 3 octobre 2011, les juges de la troisième Chambre préliminaire de la Cour Pénale Internationale ont autorisé le Procureur à ouvrir une enquête sur les événements consécutifs à l’élection présidentielle ivoirienne de 2010. Les juges ont aussi demandé que leur soit transmise « toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010 » [1]. Cette demande ouvre la (…)
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Cameroun : « l’inacceptable » soutien militaire français à la dictature !
20 octobre 2011, par SurvieLe ministre des Affaires étrangères Alain Juppé vient de qualifier d’ « acceptables » les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’élection présidentielle au Cameroun, malgré les nombreuses fraudes signalées et le large boycott des électeurs camerounais, scandalisés de voir un chef d’Etat au pouvoir depuis 29 ans se représenter à eux. A contretemps de l’Histoire et des promesses hypocrites faites après les révolutions tunisienne et égyptienne, la diplomatie française se compromet à (…)
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France-Mali : les militaires remportent leur guerre d’influence au Parlement et à l’ONU
10 mai 2013, par SurvieA l’unanimité et sans réel débat l’Assemblée nationale et le Sénat ont voté lundi 22 avril 2013 la prolongation de l’opération militaire française Serval au Mali. Cette prolongation permettra à la France de continuer son intervention au Mali, de prendre part au commandement de la mission MINUSMA, créée le 25 avril par l’ONU, et de disposer d’une force militaire parallèle à la mission onusienne. Ainsi, la France continuera de peser lourdement sur les choix politiques maliens, comme elle le (…)
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Lettre Ouverte à N. SARKOZY Que veut faire votre Gouvernement au Sénégal ?
29 août 2011, par PITMonsieur le Président, vous venez d’envoyer au Sénégal le Général Saint Quentin, « présumé génocidaire au Rwanda », que la France refuse de présenter devant le « Tribunal Pénal International sur le Rwanda » qui l’a convoqué à plusieurs reprises pour l’entendre sur les faits graves qui lui sont reprochés dans le « Rapport de l’ONU sur le Rwanda ».
Le Général Saint Quentin vient, dans notre pays, pour prendre le Commandement de ce qui reste, au Sénégal, des troupes françaises, rebaptisées (…) -
UN CHANGEMENT DE CAP TOUJOURS SANS CONSULTATION NI CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE
18 juillet 2023, par CCFD-Terre Solidaire, Tournons la page2500 militaires français au Sahel mais pour autant, “il n’y a pas d’opération française” selon le général Bruno Baratz. L’après Barkhane semble persister dans son manque de transparence et de consultation parlementaire.
Lors d’une interview le 23 mai 2023 au micro de RFI du général et commandant des forces françaises au Sahel, Bruno Baratz, la réarticulation du dispositif militaire français au Sahel a été évoquée suite à l’arrêt officiel de l’opération Barkhane le 9 novembre dernier. Alors (…) -
Mali : la France rempile
7 mai 2013, par Marie-Hélène DuvergerÀ l’Assemblée nationale et au Sénat, il n’y a pas eu une seule voix pour s’opposer à la prolongation de l’opération militaire Serval. Et ce n’est pas l’abstention quasi silencieuse des députés du Front de gauche qui a menacé cette belle unité nationale. « Garde-à-vous et rompez les rangs », l’armée s’occupe du reste !
Les seules inquiétudes des parlementaires ont porté sur le coût de l’intervention (plus de 200 millions d’euros). Le chef de file des députés PS, Le Roux, a plaidé pour que (…)